וְכֵן תַּעֲשֶה לְכָל אֲבֵדַת אָחִיךָ… לא תוּכַל לְהִתְעַלֵּם (דברים כב, ג)
“… de même enfin à l’égard de toute chose perdue par ton frère et que tu aurais trouvée: tu n’as pas le droit de t’abstenir”.
Dans notre Parasha, la Torah nous ordonne de restituer tout objet perdu a son propriétaire. Cependant elle ne donne pas de détail concernant la manière de conserver cet objet durant la période où l’on œuvre à rechercher son propriétaire. A priori, il apparait aisé de distinguer les objets animés des non-animés. Des éléments qui ne nécessitent pas de soins particuliers comme un crayon ou une balle, seront entreposés ou bon nous semble. Mais, lorsqu’il s’agira d’animaux de compagnie, cela s’avérera plus complexe, d’autant plus qu’il nous faudra les nourrir et s’occuper de leurs besoins élémentaires.
Un grand enseignement nous est transmis par nos Maitres concernant cette épineuse question. Ils avaient pour habitude, non seulement de rechercher les propriétaires de l’objet, mais avec une extrême précaution, ils prenaient soin de l’objet afin que celui-ci ne soit en aucun cas abîmé. Ainsi, on raconte (Taanit 25b) qu’un homme qui passa près de la demeure de Rabbi Hanina Ben Dossa, y oublia des poules. L’épouse du Rav la trouva. Le Rav, de suite, la mis en garde de ne pas profiter de ses œufs. Ces œufs devinrent des coqs que Rabbi Hanina vendit et investit dans l’achat de chèvres.
Quelques temps après, l’homme qui avait égaré ses poules s’adressa au Rav: “il me semble avoir égaré ici mes poules, serait-ce possible?” Rabbi Hanina lui retorqua: “As-tu des signes reconnaissables?” l’homme répondit par l’affirmative. Le Rav lui rendit ses poules ainsi que les chèvres qu’il avait acquis.
Que nous puissions nous approcher du respect des biens de notre prochain comme l’a fait Rabbi Hanina autant que de nos propres biens!
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