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Kedoshim – L’éducation étape par étape

Il existe un grand nombre de mitsvot liées à l’agriculture et à la culture des fruits telles que : la cueillette, l’oubli en faveur des pauvres, laisser une parcelle de son champ pour les plus démunis, l’obligation de ne pas profiter de sa récolte les trois premières années, la mise à disposition de tous la 7e année et le devoir d’apporter les prémices de ses récoltes au Beit Hamikdash a Jérusalem etc. La mitsva qui incombe à l’agriculteur la 4e année présente dans notre parasha est particulièrement intéressante. Apres les trois premières années ou nous ne pouvions consommer des fruits récoltes dans notre verger, vient la 4e année, ou il sera permis d’en profiter mais uniquement Jérusalem.

Les commentateurs expliqueront que cette mitsva est parallèle aux obligations a l’égard des prémices des sept fruits d’Israël apportées en offrande au Beit Hamikdash. En général, les fruits murissant durant les trois premières années ne sont pas les plus goûtus, ils sont habituellement petits et moins bons. Les apporter la quatrième année au moment où ils sont particulièrement onctueux et les déguster à Jérusalem, quelle éclatant témoignage de bienveillance de la part du Créateur !

Mais pour quelle raison les consommer justement à Jérusalem ?

Cette démarche exprime l’infinie gratitude envers Hashem pour les fruits et la compréhension que si ces fruits ont muri convenablement, cela n’est dû qu’à la bonté d’Hashem.  Comme un certain nombre de devoirs à accomplir dans notre vie, il y a des domaines qui nous sont totalement interdit, ou bien des périodes ou profiter de certaines choses serait néfaste à notre équilibre (comme ici la troisième année de l’arbre), d’autres qui exigent une interdiction partielle (la 4e année), avec des réserves pour ne pas profiter maladroitement de tel ou tel bienfait et enfin un bénéfice total des plaisirs que nous offrent le Créateur. Cette évolution progressive est fondamentale, dans n’importe quel domaine, et particulièrement dans le domaine de l’éducation : non pas pour aller d’un extrême à l’autre, mais pour œuvrer, s’améliorer progressivement étape par étape et pouvoir ainsi apprécier ces moments de plaisir a leur juste valeur. Chabat Shalom !

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