La Torah considère illicite pour notre Peuple de consommer certains animaux, seuls les animaux et volailles appropriés et abattus selon un célèbre rituel seront “casher”.
Comme nous l’enseigne le verset (ויקרא יא מג) :
“ולא תטמאו בהם ונטמתם בם”
“et vous ne vous souillerez pas avec eux et ne vous souillerez pas avec eux”
Nos Maitres commentent : “Ne lisez pas impureté (touma) mais idiotie (timtoum) “[1]
Comment comprendre cet enseignement ?
Est-ce que manger des aliments interdits fragilise réellement l’esprit et l’intellect d’une personne ? les non-juifs portant ne sont pas forcément plus limités dans leurs capacités intellectuelles sous prétexte qu’ils consomment des aliments interdits pour nous !
Cela nous amène à saisir en profondeur qu’il ne peut s’agir de la bêtise intellectuelle, mais de l’âme si pure du Juif qui s’en trouve blessé.
Les animaux et les bêtes “casher” sont végétariens et n’ont pas de rapport cruel a l’égard des autres animaux, tandis que les animaux impropres pour Israël a la consommation entretiennent un rapport profondément cruel envers les autres créatures mais aussi a l’égard de la terre.
Il suffit d’observer le lion, par exemple, magistral et royal, et pourtant sans miséricorde envers le monde qui l’entoure. En consommant un animal cruel, on ne fait qu’accroitre le degré de cruauté qui peut exister en nous. On ne sera pas étonné si parmi les nombreuses qualités intrinsèques de notre Peuple, la miséricorde est en tête !
“רחמנים”, voici une valeur essentielle qui nous a causé du tort parfois, mais il est indubitable qu’elle est profondément noble. Il est significatif d’ailleurs, que la racine de ce mot est rattachée à la Matrice (re’hem).
Car en dépit de toutes les épreuves que notre Peuple a traverse depuis 2000 ans, il est constamment intéressé a se rattache à la Vie. D’une part vis-à-vis de son prochain dans sa volonté de prodiguer la vie (physique et spirituel) à son prochain, mais aussi à l’égard de toute la Création.
Israël sortit de la Matrice égyptienne, il y a plus de 3000 ans, continue toujours à faire preuve de miséricorde car telle est sa qualité (entre les collectes de fonds et des œuvres caritatives pour les malades et les nécessiteux) plus que toute autre nation. Il est d’autant plus important d’être prudent à la fois dans ce qui rentre dans notre bouche que de ce qu’il en sort (la mauvaise langue) afin de ne pas souiller notre identité et de conserver ces vertus si nobles intactes ! Chabat Shalom !
[1]Yoma 39a
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