Il existe une mitsva très particulière dans notre parasha : Couvrir le sang !
אשר יצוד ציד חיה או עוף אשר יאכל ושפך את דמו וכסהו בעפר (יז, יג)...
“Tout homme … qui aurait pris un gibier, bête sauvage ou volatile, propre à être mangé, devra en répandre le sang et le couvrir de terre.”
Quel est le sens de cette mitsva ?
Le sang exprime notre rapport à la vie. Il est bien connu que l’oxygène et la nourriture nécessaire à chacun d’entre nous dépendent essentiellement d’une bonne circulation sanguine. “הַדָּם, הוּא הַנָּפֶשׁ” (Devarim 12, 23), le sang est le garant de la vitalité de l’être animé. Sa perte amènerait inexorablement la mort.
Certes, nous sommes autorisés à manger de la viande et, à cette fin, à prendre la vie de différents animaux. En revanche, mettre en pratique cette nécessité ne légitime en aucune façon une cruauté gratuite. Aussi respecter l’animal qui va être consommer demande une extrême minutie. Ce n’est pas un hasard si un grand nombre de scientifiques qui se sont pencher sur la question admettent que l’abattage rituel pratiquer dans la tradition juive est de loin la méthode qui engrange le moins de souffrance chez l’animal.
Il nous apparait que c’est sans aucun l’un des sens de cette mitsva de recouvrir le sang de la bête abattu afin d’écarter chez l’homme toute manifestation de cruauté même envers un animal et doit donc essayer de cacher l’acte de cruauté autant que possible. “Cachez ce sang que je ne saurai voir !” aurait pu dire Molière si ce n’était là qu’une veine bigoterie hypocrite mais il n’en ait rien lorsqu’il s’agit du “Fils aînée” d’Ashem dont l’aspiration concrète est de parfaire Son Monde et Sa Création afin de Lui y préparer un Lieu de Résidence digne de Son Nom ! Chabat shalom
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