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Parachat Devarim

selon les paroles du noble soldat Amichai Rubin הי”ד[1]

  1. L’ordre divin des miracles

Selon le Maharal, les miracles ne sont pas des événements exceptionnels qui bouleversent l’ordre naturel, mais font partie intégrante d’un ordre divin préétabli. Chaque miracle apparaît au moment le plus opportun selon la volonté divine, avec pour finalité de permettre au peuple juif de retrouver progressivement son essence première.

Le livre du Deutéronome ne commence pas par “Ve-eleh” (Et voici) mais par “Eleh hadevarim” (Voici les paroles), indiquant qu’il s’agit de paroles nouvelles, non d’une simple suite aux propos tenus par notre Maitre Moshe auparavant. Cette distinction révèle un niveau spirituel supérieur.

Le Livre de “Devarim” représente un échelon supérieur dans l’échelle spirituelle, une nouvelle étape dans la construction de notre Nation. Les événements sont familiers, mais le peuple a évolué. La compréhension et la connaissance de ce qu’il faut en faire ont mué.

Moshe, qui se déclarait initialement comme n’étant “pas un homme de paroles”, est en mesure désormais de prononcer un discours qui s’étend sur tout un Livre! Cela démontre que sa difficulté de parler n’était due à un problème physique mais la difficulté de tenir une Parole trop élevée pour un Peuple a peine libéré du joux égyptien. Mais ce changement  laisse refléter que:

– Notre Peuple a muri après 40 ans

– Notre élévation spirituelle nous rend plus apte à entendre les précieuses Paroles de notre Maitre.

– Le passage de la naissance d’Israël  à sa prise de responsabilité en tant que Peuple

L’homme ne comprend les paroles de son maître qu’après 40 ans” – cette période représente le temps nécessaire pour que les enseignements se mettent en place convenablement dans l’âme.

Torah d’exil : Compréhension superficielle de la réalité, sans responsabilité nationale

Torah d’Israël: Compréhension profonde avec responsabilité d’exécution, les commandements deviennent “l’élixir de vie”

Une lumière nouvelle sur Sion Tu feras briller” – L’entrée en Terre promise apporte une lumière nouvelle qui permet à Moshe de renouveler et expliquer la Torah selon cette nouvelle dimension: Il est impératif d’entendre qu’Israël précède la Torah

La parachat Devarim (concentrée autour de l’émergence de la nation) précède la parachat Vaetchanan (qui traite des Dix Commandements). Israël précède la Torah non par importance mais par ordre ontologique, afin de mieux saisir la valeur authentique de la Torah.

La Torah se révèle dans son authenticité qu’au moment où nait la Nation hébraïque. Le peuple juif a une responsabilité nationale aux yeux de tous et en particulier devant Ashem de se réclamer comme étant une “entité politique ayant pour vocation de Servir Dieu” [“Mamelechet Cohanim VeGoy Kadosh].

Abraham fut animé d’une confiance inébranlable envers Ashem, présent “dans le Ciel et sur Terre” alors que Noé n’entra dans l’Arche que poussé par les eaux, sans avoir pris le temps l’année précédant le Déluge de faire entendre à ses contemporains l’importance de la Responsabilité morale de l’Homme sur Terre!

Parce qu’ils n’ont pas béni la Torah d’abord” – Le peuple n’a pas compris son devoir national devant Ashem de se préoccuper de tous les défis que nécessite la vie d’une nation (sociale, économique, politique, culturelle etc.).

Il nous apparaît fondamental que la nation d’Israël saisisse sa seule et unique mission : révéler la présence divine dans le monde par une responsabilité nationale collective. Cette compréhension marque le passage d’un niveau spirituel à un autre, du Désert à la Terre d’Israël, de la formation à la réalisation du projet divin.


[1] https://www.amichai-rubin.com/

Fils de Batya et Vishay Rubin, troisième de huit frères et sœurs,  né dans la ville d’Acre.

Après quatre ans à la yeshiva, il s’est enrôlé dans le 51e bataillon Golani. Amichai était un soldat exceptionnel, un tireur d’élite exceptionnel et représentait la brigade lors des compétitions. Le 7 octobre, le jour du Shabbat de Simchat Torah, Amichai se trouvait à un poste à la frontière de Gaza, près du kibboutz Kissufim. L’attaque au mortier a commencé à 6h30 du matin. Amichai et ses amis ont sauté dans la salle à manger, qui était utilisée comme espace protégé. La bataille dura environ quatre heures. Au cours de l’affrontement, Amichai reçut une balle dans la main et continua à se battre. Il a reçu une balle dans la jambe, et même cette blessure grave ne l’a pas empêché de continuer. On lui a proposé un remplaçant, mais il a catégoriquement refusé. Finalement, Amichai a été touché à la tête et, miraculeusement et grâce à sa force supérieure, il a continué à se battre pendant 20 minutes supplémentaires, jusqu’à ce qu’il soit à bout de forces. Le mardi 25 Tichri, il a été déclaré en état de mort cérébrale et la famille a décidé de faire don de ses organes. Cinq personnes ont retrouvé la vie grâce aux organes d’Amichai.

Amichai a été enterré sur le mont Herzl, à l’âge de 23 ans.

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  1. Excellent résumé de cette paracha CLÉ du passage de la lumière absolue symbolisée par Moché à celle cyclique de yoshua…

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